Depuis quinze ans, la ville picarde de Cayeux, en baie de Somme, se sait menacée par les flots : bloqués au sud ou exploités industriellement, les galets qui s’échouaient sur sa côte n’y jouent plus leur rôle de digue naturelle. Face à la catastrophe annoncée, la défense s’organise. Aussi coûteuse que titanesque.
Le littoral des Bas-Champs de Cayeux, en Picardie, dispose d’un patrimoine
géomorphologique riche et, offre de ce fait une remarquable diversité de paysages naturels et
artificiels. Son cordon littoral, composé de galets, graviers et sables se développe, depuis
environ 2 500 ans BP, sur 16 km entre Ault et le Hourdel. Il est constitué par des pouliers qui
en s’ajoutant les uns aux autres, ont assuré la progression du cordon jusqu’au Hourdel. Celui ci, associée à un important estran sableux plat, a connu des rythmes d’accumulation perturbés par des actions naturelles (pénurie de galets) et humaines (ouvrages portuaires et extractions).
L’alimentation en galets du cordon littoral s’est considérablement amenuisée, elle n’est plus
que de 2 000 à 3 000 m3/an au lieu de 20 000 à 30 000 m3/an. Il en résulte un processus important d’érosion. Cette sous-alimentation a fragilisé le cordon, rendant les ruptures et les inondations qui s’ensuivent de plus en plus importantes. Lors de la tempête de février 1990, le cordon a quasiment été détruit sur 800 m au nord des derniers épis. Le problème actuel est de
définir jusqu’où les ouvrages de protection devront être réalisés afin de garantir la sécurité du
secteur et quel type d’ouvrage favoriserait le transit des galets. Une question reste à poser faut-il protéger ou laisser faire la nature ?
Les menaces d’intrusions marines restent présentes, d’autant que l’on constate une évolution défavorable des conditions climatiques et géomorphologiques. La digue des Bas-Champs estune construction humaine dont la durée de vie est limitée. La pertinence de la stratégie d’aménagement adoptée, illustrant la volonté de « tenir le littoral » quelque soit le coût, a été bien documentée par R. REGRAIN. Ses observations et ses conclusions sont toujours d’actualité. Pour conforter son analyse, on peut faire remarquer qu’entre Ault et Cayeuxl’érosion des fonds au pied du cordon a été en moyenne de 1 m entre 1965 et 1990 ; plus de 1million de m3 de galets est parti en 25 ans, essentiellement au Nord du dernier épi. Entre 1990 et 1993, avec un apport d’urgence de 490 000 m3 de matériaux, le solde n’est positif que de 40 000 m3, ce qui signifie que 450 000 m3 sont partis en 3 ans, presque latotalité du rechargement : on peut alors mettre en doute l’efficacité à long terme de la solutionretenue et des risques encourus sur cette commune de Cayeux-sur-Mer. L’élévation du niveau de la mer ainsi que la fréquence accrue et la force plus grande des tempêtes auront pour effet d’accélérer l’érosion et d’étendre les submersions sur les côtes. Les rechargements en galets et la construction d’épis n’ont pas la vocation de résister dans le temps face à des aléas climatiques très fluctuants. La stratégie à long terme de ce littoral, c’est opter pour une méthode d’accompagnement à un changement des mentalités vis à vis de la dépoldérisation,sachant que tôt ou tard, se posera le problème de la fragilisation du cordon de galets et que dans ce cas il faudra faire des choix de conception. Actuellement, la validité de la concession d’endiguages de la digue des Bas-Champs expire à la fin 2017. Jusqu’à cette date, la sécurité du pôle urbain de Cayeux-sur-Mer est maintenue. Passé ce délai, c’est-à -dire à une échelle temporelle de 20 ans, une question essentielle se pose pour la pérennité de cette ville. La solution envisagée pourrait s’appuyer sur un dépoldérisation des Bas-Champs. Afin d’assurer la sécurité de l’habitat pour la ville de Cayeux, l’objectif serait de rehausser et reprofiler la digue route de Cayeux vers Brutelles afin de redonner les terres poldérisées à la mer et de sécuriser la ville de Cayeux par des apports en galets.
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Tous les ouvrages proposés à ce jour sont destinés à arrèter la progression de la houle ce qui bien,mais l’effet produit
devant ces ouvrages est la diminution de la hauteur du niveau de plage,ensuite la force de la vague montante est très
augmentée et mets la défense des ouvrages en situation d’infériorité.Ayant réalisé au cours dema vie active de nombreux ouvrages en bord de mer je peux vous affirmer que ce que viens de vous indiquer n’est pas basé sur l’esprit de contradiction mais s’appuis sur de nombreux constats que j’ai pus faire.Suite à ceux-ci je mesuis permis de faire des recherches afin de voir s’il n’y aurais pas une autre façcon de contrer la puissance destructive de la vague montante.Après plusieurs années de recherche et de nombreux essais effectués en bord de mer,j’ai mis au point un système qui fait monter le niveau de la plage et de fait contribue à la défense contre la mer en se servant des matérieaux apportés par la vague montante, en évitant leur retour à la vague déscendante.J’ose espèrer qu’un jour le système seras utilsé pour la sécurité recherché et un certain bien-être retrouvé ainsi que dans ces moments de crise financière une économie importante soit réalisée.